En Mai, c’est parti pour le sud de l’Espagne avec un combo Séville – Cordoue.
Séville, c’est le flamenco, l’architecture mauresque, le Guadalquivir, les bars à tapas et la chaleur.
Après avoir posé mes affaires au Airbnb, maté la piscine sur le toit, je file en ville. Depuis le quartier Santa Catalina, je passe forcément par le Metropol Parasol, la plus grande structure en bois au monde, avec son marché au dessous et ses skateurs au dessus.
Je me dirige vers le centre pour découvrir la Giralda, tour carrée qui offre une vue a 360 degrés sur Séville puis la cathédrale qui abrite le tombeau de Christophe Colomb.
Plus au sud de la ville et mitoyenne du Guadalquivir se trouve la Plaza de Toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Construite en 1749, c’est l’une des plus belles et impressionnante arène d’Espagne.
Et pour finir cette première journée, je finis ma ballade à la Plaza de España. Construite pour l’Exposition ibéro américaine de 1929, le bâtiment est d’architecture néo mudéjare, combinant des éléments mauresques et renaissance et possède une forme semi-circulaire autour d’une grande place avec un canal la traversant. C’est l’occasion de voir un groupe de musique accompagnée d’une danseuse de flamenco, qui me feront ma fin de journée.
Deuxième jour à Séville et c’est parti pour un petit déjeuner dans un parc du centre historique. Je déambule dans les ruelles et j’atterris dans le quartier de l’Arsenal, place du Cabildo: C’est une petite place semi-circulaire délimitée par un immeuble de même forme, construit sur des arcades en marbre.
Puis direction l’Hospital de la Caridad, célèbre pour son église, chef d’œuvre de baroque et son patio qui mélange fontaine, colonnes de marbre, et une galerie à portiques.
Toute cette ballade m’aura occupé une partie de la matinée et c’est l’heure de visiter un des lieux incontournable : l’ Alcazar. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est le lieu touristique de Séville (à juste titre).
On y trouve des patios avec des arcs mauresques, de la faïence colorée sur les murs et des plafonds en bois sculpté. C’est un palais mais ce sont aussi des jardins qui s’étendent sur plusieurs hectares avec parterres de fleurs, étangs, fontaines et des petits pavillons.
J’avoue avoir eu une foule raisonnable mais j’imagine en pleine période touristique ce que ca peut donner donc prenez vos billets à l’avance.
Une fois la visite terminée, je me dirige vers le pont de San Telmo pour traverser le Guadalquivir et visiter la rive Ouest: le quartier de Triana. Au delà de ses quais bordés de maisons colorées, on y trouve des ateliers de poterie, de céramique, des ruelles charmantes, des bars à flamenco ou à tapas (au choix). C’est un quartier animé et authentique qui mérite de s’y attarder.
3ème jour et direction la gare pour prendre l’AVE (le TGV espagnol) à destination d’une ancienne ville romaine majeure : Cordoue. On perd quelques étages aux maisons, on gagne en charme avec des patios, des fleurs (oui il existe un concours annuel de patios fleuris). Au programme Mezquita, Alcazar, le Pont Romain, les ruelles en fleur et le palais de Viana.
Je commence donc par l’incontournable et incroyable Mezquita. Cette ancienne mosquée du 8ème, devenue cathédrale chrétienne au 13ème impressionne par sa majesté. La foret d’arcades en fer à cheval reposant sur les colonnes en marbre crée une atmosphère majestueuse.
Puis je fais la queue pour l’Alcazar. Impossible de réserver et les entrées sorties se font en fonction du nombre de personnes à l’intérieur. Beaucoup moins impressionnant que celui de Séville, il mérite cependant le coup ne serait-ce que pour la vue sur l’architecture mudéjare depuis les jardins et pour son histoire mouvementée.
La journée sera complétée par un passage sur le pont Romain, la ruelle des fleurs en plein quartier juif et le Palais des marquis de Viana avec ses 12 patios.
Quatrième et dernier jour à Séville et c’est parti pour une « découverte » qui n’est pas toujours dans les must-see de Séville : la Casa de Pilatos. Des patios mêlant le mauresque, le gothique et le renaissance, des murs couverts d’azulejos, des portes en bois sculpté, on se croirait en Italie avec ses statues romaines (le nom du lieu provient d’ailleurs de Ponce Pilate et la probable ressemblance de cette maison avec la sienne à Jérusalem).
Puis c’est un autre lieu, mêlant patios, jardins avec un style similaire: le Palacio de la Duenas. On y trouve beaucoup plus de meubles, d’œuvre d’arts, de vie. On y trouve même une photo de la famille Grimaldi dans les années 70.
La suite de la journée sera dédiée à l’église baroque San Luis de Los Franceses et son intérieur d’un raffinement poussé à l’extrême (spécial dédicace a son plafond), l’ancien parc de l’Expo universelle de Séville en 92 qui n’est plus qu’une zone fantôme avec quelques bureaux disséminés dans le parc puis le final se fait Plaza de España avec le parc adjacent (Parque de Maria Luisa)
Séville
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