C’est l’heure du départ pour un voyage en Ecosse. Au programme : un roadtrip de 10jours en combi volkswagen à travers les Highlands et les iles Hébrides. Départ Glasgow puis Oban, Mull et Iona, Skye, les Highlands, Inverness, le Loch Ness et arrivée à Edimbourg.
Première étape : Glasgow, la plus grande ville d’Ecosse.
Un avion, 20 minutes de bus et je découvre enfin Glasgow. La ville dont le cœur est en plan quadrillé s’étend le long du fleuve Clyde. L’architecture mêle passé industriel et modernité et fait forcément les yeux doux au photographe que je suis. Passage rapide à l’hôtel et je décide d’arpenter la ville, caméra au poing.
Première impression : la ville est vivante, multiculturelle et les écossais sont ouverts et disponibles. Bon ok… se retrouver à l’heure de la sortie des bureaux fait que l’ambiance monte d’un cran très rapidement avec tous ces pubs qui se remplissent. De façon générale, que ça soit la musique (très grosse scène musicale), les multiples musées ou la petite centaine d’espaces verts, Glasgow est une ville très riche en activités. L’architecture est partout, mélange de gothique, victorien et art nouveau.
Avec 2 jours devant moi, je réalise qu’il va falloir faire des choix.
Je laisse les pubs et le centre-ville derrière moi pour aller en direction d’un des plus grands espaces verts de Glasgow: la Nécropole.
Créée en 1831, elle s’étend sur 15 hectares et domine la Cathédrale de Glasgow mitoyenne. Des milliers de tombes s’étendent à perte de vue sans pour autant avoir un caractère triste. Un « lieu parfait » pour se mettre doucement au rythme des vacances, s’imprégner des noms écossais en lisant les épitaphes et regarder la lumière décroître sur Glasgow.
Nouvelle journée et c’est parti pour l’exploration de l’ouest de Glasgow avec pour commencer les Botanic Gardens. On y retrouve un arboretum et des serres à l’inspiration victorienne mais surtout le plus impressionnant reste le Kibble Palace : un superbe bâtiment de verre avec sa verrière ronde.
Je quitte les jardins, traverse le quartier de HillHead et découvre un univers digne de Harry Potter : l’université de Glasgow. Fondée en 1451, le lieu est emprunt d’histoire et de solennité. Elle a compté parmi ses professeurs Albert Einstein, James Watt, Lord Kelvin, bref du beau monde des sciences.
Les bâtiments sont séparés par des salles voûtées aux multiples arches, superbes caisses de résonance pour l’étudiant qui joue du violon sous mes yeux en pleine journée.
Depuis l’université, je vois un bâtiment au milieu de la verdure : le Kelvingrove Art Gallery and Museum.
Le long de la rivière Kelvin, le musée est incroyable tant par sa taille que par son architecture au style baroque espagnol. Au milieu du parc éponyme, cet écrin abrite des œuvres allant de la renaissance au surréalisme (avec notamment le Christ de St Jean de la Croix de Salvador Dali) mais aussi une galerie qui présente la faune et la flore d’Ecosse.
Je rentre dans le musée et je suis agréablement surpris que l’entrée soit gratuite. En fait, chacun donne ce qu’il veut, en fonction de son revenu ou son ressenti, dans des urnes disposées un peu partout dans le musée.
Le hall principal, autour duquel s’articulent les différentes galeries, me fait forte impression avec son volume de cathédrale. Il y a même un mythique chasseur spitfire de la 2ème guerre mondiale accroché au plafond d’une des galeries, c’est dire la hauteur sous plafond.
Je finis la journée sur la rive sud du fleuve Clyde avec le Glasgow Science Center puis retour à l’hôtel. Demain direction Paisley pour récupérer le combi.